24/09/2012

Brienzwiler

Arrivée à Brienzwiler sous les canicules à mi-août, j'en suis repartie un mois plus tard la neige sur les sommets avoisinants. Brienzwiler se trouve donc entouré de montagnes, au pied du col du Brünig, tout près du lac de Brienz et encore plus près du musée de Ballenberg. Tout ceci dans l'Oberland bernois.


Brienzwiler (au coin à gauche) avec le lac de Brienz

La charmante église du village
Petit village bucolique, aux maisons tout en bois, géraniums et autres fleurs aux balcons et dans les jardins. Le gîte pour les pèlerins est tout autant bucolique, tout en bois, avec un balcon et un jardin, sans géranium mais avec d'autres fleurs, des herbes aromatiques, des tomates, des haricots, etc... En plein sur le chemin de Compostelle, à 200m d'un magasin, l'emplacement ne peut être plus idéal!
 
En un mois, environ 80 pèlerins ont dormi au gîte, et bien quelques autres y ont passé pour recevoir le tampon sur leur crédenciale, y boire un café, ou simplement par curiosité. Bien quelques-uns ont regretté ne pas avoir eu la bonne adresse avant, car ils auraient préféré dormir ici plutôt que là où ils se sont arrêtés. Dommage pour eux et pour nous. Il est vrai que cela ne fait que deux ans que ce gîte a ouvert ses portes aux pèlerins, il n'est donc pas encore très connu. Ce sont Christian et Regula, anciens pèlerins et toujours sur les chemins, qui, vu la chèreté de notre pays, ont désiré créer un accueil pas trop cher pour les pèlerins qui traversent notre pays. Défi réussi, les pèlerins apprécient pleinement ce gîte aux bonnes conditions financières, très accueillant et tout confort.

le gîte: côté jardin (la partie foncée)

















côté entrée: avec Christian, Franz, Regula et Ria

En tant qu'hospitalière, j'ai également apprécié le temps que j'y ai passé. J'ai d'abord fait équipe avec Ria, puis avec Brigitte, pour terminer avec Hedi. Trois personnes très différentes les unes des autres, ce qui a coloré mon séjour de manière très diverse. Cette succession d'hospitalier-ères que j'ai vécu dans tous mes engagements est aussi intéressant pour moi, car dans mon projet j'ai bien l'intention de faire équipe avec des hospitaliers. A chaque endroit j'ai vu des personnes motivées, pleines de dynamisme, qui donnent leur énergie et leur temps pour accueillir des pèlerins et se mettre à leur service. Souvent il y en a même trop qui proposent leur service. Quelle richesse de potentiel!
 
A part un Français, tous les autres pèlerins étaient de langue allemande: la majorité Allemands, viennent ensuite les Suisse-allemands, et quelques Autrichiens, la plupart ne sachant pas un mot de français. J'ai donc baigné dans l'allemand, j'ai même pu rire en suisse-allemand, mon oreille s'est gentiment faite à cette langue, qui a aussi ses accents et ses expressions. Je crois avoir fait quelques progrès et être plus ou moins à l'aise pour la conversation basique et générale. Toutefois, pour aller plus loin dans des sujets qui se voudraient plus profonds, je me sens encore bien démunie. Ce qui fait que je suis en train de faire des démarches côté Zürich, Hambourg et Berlin, pour étudier la possibilité de faire 2 ou 3 mois de cours de perfectionnement, tout en étant dans un environnement qui parle allemand. Dans chacun de ces endroits ce serait être en relation avec des gens qui travaillent avec les pèlerins. Ceci à mon retour de ma traversée de la Suisse.

Pour le moment, le pas suivant est de traverser la Suisse sur le chemin classique proposé par la "Via Jacobi", de Constance à Genève. Je vais partir en cette fin de semaine, qui sera aussi la fin du mois de septembre, pour une durée d'environ 3 semaines. Je vais profiter d'être accueillie dans les quelques gîtes existant déjà dans mon pays. Je me réjouis de remettre mes souliers de marche... en espérant que le soleil soit de la partie!

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