Le vendredi 28 septembre je suis partie en train via Frauenfeld, où j'ai été accueillie chez Brigitte, l'hospitalière avec qui j'ai partagé deux semaines de service et de bonheur à Brienzwiler. Nous avons eu beaucoup de plaisir à nous revoir et le lendemain matin elle m'amène à Constance. Nous visitons ensemble la cathédrale et c'est de là que je commence ma marche sur le chemin de St-Jacques de Compostelle à travers la Suisse. Remettre les souliers de marche et le sac à dos, reprendre le rituel du pèlerin, c'est un vrai plaisir... malgré les gouttes de pluie qui commencent à tomber!
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Brigitte devant la cathédrale de Constance |
Je suis partie le sac plus léger que lors de mon premier voyage l'année passée. Deux kilos de moins, je me dis que la leçon de Ninou sur le dépouillement a porté du fruit! Toutefois, au long du chemin, je trouve le sac encore bien assez lourd, et me dis que ceci et cela, au fond je n'en ai pas vraiment besoin. A Brunnen, je décide de renvoyer un bon kilo par la poste. Comme quoi, je n'ai pas fini de méditer sur le sujet, et surtout de l'intégrer concrètement!
Un des buts pour moi était de visiter les accueils de pèlerins déjà existants en Suisse. Ainsi j'ai pu m'arrêter, visiter et discuter avec les responsables des gîtes de Märstetten, Tobel, Rapperswil et Heitenried, sans oublier de m'arrêter saluer les hospitalières à Brienzwiler. Des échanges toujours intéressants en rapport à mon projet. Chacun a son fonctionnement particulier. Partout il y a de bonnes idées à suivre... ou à laisser.
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le gîte de Märstetten |
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le gîte de Tobel |
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le gîte de Heitenried: Frieda, Klaus et leur chienne Giaka |
Un autre but était de connaître ce chemin suisse, pour savoir de quoi parlent les pèlerins lorsqu'ils racontent leur marche, leur périple et/ou leurs aventures. Ce qui m'a permis de me régaler des beaux paysages, du nord-est au sud-ouest de notre pays.
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la montée dans la vallée de l'Alp, les Mythen au fond |
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le lac des 4 cantons, traversée de Brunnen à Treib |
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montée sur Emmetten |
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la croix allemande/française |
A l'entrée de Fribourg, une croix marque la frontière entre la suisse allemande et la suisse romande. Toutefois un peu avant, dès Schwarzenbuch, le mélange des deux se fait sentir. On m'interpelle déjà en français, du coup je ne sais plus s'il faut dire "bonjour" ou "grüessig". Question que je pose à un Monsieur:
"jusqu'à Fribourg on parle allemand!". Dès Schwarzenbourg, le paysage change aussi, on commence à apercevoir le Jura, et les maisons ainsi que les fermes ont un autre aspect.
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