Mardi 27 septembre me voici arrivée à Bad Karlshafen, devant le « Deutsches Hugenotten-Museum ». C’est au Musée du Protestantisme de Poët-Laval en France que j’ai commencé la marche, et me voici maintenant au Musée allemand des Huguenots. Journée particulière commencée sous la pluie, mais un rayon de soleil m’accueille au musée ainsi que les trois dames de service aujourd’hui.
La boucle n’est pas tout à fait bouclée puisqu’il manque une partie de la France, mais après deux mois et demi de marche je suis très heureuse d’arriver à ce but, évidemment!
Je suis immensément reconnaissante pour tout ce que j’ai pu vivre, voir, expérimenter, goûter, et toutes celles et ceux que j’ai rencontrés tout au long de ce parcours. J’étais sur les traces des Huguenots et des Vaudois du Piémont, mais bien consciente que ma marche n’avait rien à voir avec ce que eux ont dû vivre sur ce même chemin dans leur fuite. Ils devaient se cacher et avaient des conditions évidemment incomparables d’avec les miennes!
Bien consciente aussi que c’est un chemin de luxe même en cherchant des logements à prix modeste. Je suis reconnaissante à mon père (décédé) qui m’avait donné autrefois bien quelques euros que j’avais mis de côté pour une occasion particulière. Cette marche au long cours était une occasion suffisamment particulière pour les utiliser, merci beaucoup papa !
Bien consciente encore que c’est un grand privilège d’avoir la santé pour faire ce genre d’exercice! J’estime avoir eu beaucoup de chance avec la météo. Beaucoup de soleil, un peu de pluie, et une seule fois trempée de la tête aux pieds. Et quand il pleut on trouve -presque- toujours un petit coin au sec et à l’abri.
Deux mois et demi que je partais sous les canicules, il me semble que cela fait déjà si longtemps…Bien de l’eau a coulé sous les ponts, quoique pas suffisamment pour remplir les rivières. Mais les saisons ont changé et entre-temps j’ai troqué mon chapeau et lunettes de soleil contre l’écharpe et les manches longues.
Je n’oublie pas que mon tout premier but pour me mettre en chemin est de faire 1600 km à pied pour sponsoriser les travaux du gîte El Jire. Or ce premier but n’est pas encore atteint, il me manque environ 220 km puisqu’aujourd’hui j’ai complété 1380 km (sans compter bien sûr les km en transports publics, ni les 2 étapes avant Marburg sautées à pied joint). Je continue d’espérer pouvoir atteindre ces 1600 km l’année prochaine sur le sentier français que je n’ai pu faire cette année.
Magnifique Denise, nous serons particulièrement en prière avec toi jeudi lors de notre rencontre Fraternité. merci de nous avoir fait vivre ces moments illustré par de belles photos. Amitiés. Françoise
RépondreSupprimerMazal tov Denise. Shalom shalom . Avec les voisins on se réjouit de te revoir dans ton sweet home bisousss
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