Elle fait une formation en Autriche pour accompagner des groupes ou des individus sur des chemins de pèlerinage et a régulièrement des demandes dans ce sens. En plus, elle joue de l'accordéon dans différents endroits et à diverses occasions. "On a beaucoup moins d'argent qu'avant, mais on est bien plus heureux". Tiens, ça me rappelle d'autres histoires...!
Agnès et Peter |
A Burgistein je m'arrête dans la famille Aeschbacher. J'aurais dû loger dans l'ancien poulailler transformé en chambre pour les pèlerins, mais vu le froid, un escalier démoli pour y arriver, et le fait qu'un de leur fils est en Australie, j'hérite de sa chambre pour la nuit. Des paysans où l'esprit de famille est solide, et où l'accueil fait partie de leur tradition.
Elisabeth prépare les fleurs pour la désalpe du lendemain. |
Sans oublier Josi, la soeur de Brigitte, qui ne me connait pas et m'accueille comme si on était amie depuis longtemps, dans son appartement à trois pas du couvent d'Einsielden. Tout comme Brigitte m'avait accueillie magnifiquement bien chez elle.
Près de Fischingen, au Schwendi-Stübli, c'est Uschi et Richi qui me reçoivent dans leur petit coin de paradis.
Uschi et Richi |
Josi |
A Brienz, je reste deux jours et trois nuits chez mon amie Ruth (qui avait tenté de m'apprendre l'umbundu en Angola!). Depuis le temps qu'elle m'invitait chez elle, je saisis l'occasion pour y rester!
A Heitenried, chez Frieda et Klaus, on parle gestion du gîte bien sûr, mais aussi un bel échange sur tout et rien, c'est-à-dire sur nos vies et sur les potins du jour.
A Curtilles, un détour par Forel s/Lucens me permet d'être accueillie magnifiquement chez mes amis de longue date, Bluette et Jean-Pierre. Quel plaisir de les revoir!
Et encore, pour la dernière nuit, alors que je suis fatiguée des 30 km du jour, j'ai la chance que Murielle et Bernard Favre sont chez eux à Commugny. Ils m'ouvrent grand leur porte et large leur coeur! Pour ma dernière soirée et nuit en tant que pèlerine, je ne pouvais rêver de mieux!
Etc...
Sur le chemin en Suisse, au niveau des rencontres, je les ai faites surtout lors des accueils du soir. Très peu de pèlerins rencontrés, donc très peu d'échanges à ce niveau-là. Ce qui donne un aspect différent au pèlerinage par rapport à ce que j'ai vécu en France et en Espagne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire